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What about the “self” is processed in the posterior cingulate cortex?

Par : Judson A. Brewer, Kathleen A. Garrison and Susan Whitfield-Gabrieli


Au cours de la dernière décennie, la recherche en neuro-imagerie a commencé à identifier les régions cérébrales clés impliquées dans le traitement autoréférentiel, plus particulièrement les structures de la ligne médiane telles que le cortex cingulaire postérieur (CCP). La majorité des études ont employé des tâches cognitives telles que le jugement sur des adjectifs de traits ou le vagabondage de l'esprit, qui ont été associées à une activité accrue du CCP. À l'inverse, les tâches qui partagent un élément d'attention centrée sur le présent (être "à la tâche"), allant de la mémoire de travail à la méditation, ont été associées à une diminution de l'activité du CCP. Étant donné la complexité des processus cognitifs qui contribuent probablement à ces tâches, la contribution spécifique du PCC aux processus liés au soi reste encore inconnue. S'appuyant sur cette littérature antérieure, des études récentes ont utilisé des méthodes d'échantillonnage qui relient plus précisément l'expérience subjective à l'activité cérébrale, telles que le
neurofeedback IRMf en temps réel. Ces travaux récents suggèrent que l'activité du PCC pourrait représenter une sous-composante du processus cognitif d'autoréférence, c'est-à-dire le fait de "se laisser emporter" par son expérience. Par exemple, se laisser prendre par un besoin de drogue ou un point de vue particulier.
Dans cet article, nous passerons en revue les preuves dans un certain nombre de domaines différents des neurosciences cognitives qui convergent dans l'activation et la désactivation du PCC, y compris les études neurophénoménologiques récentes de l'activité du PCC en utilisant le neurofeedback IRMf en temps réel.

Plus d'info : Brewer_Garrison_Whitfield_Gabrieli_2013_Front_Hum_Neuro.pdf